Peut mieux faire. Selon la dernière enquête de satisfaction réalisée par le cabinet d’expertise CXP et ERP-Infos (*), les achats seraient le domaine fonctionnel le plus présent dans les ERP et les logiciels de gestion généralistes déployés dans les entreprises françaises. Cités par près des trois quarts des répondants, ils progressent d’un point sur un an et devancent la gestion commerciale et la GPAO (voir schéma ci-dessous, cliquer pour agrandir). Seulement, au classement – pondéré – des cinq domaines où la valeur ajoutée est la plus forte, ils rétrogradent de deux places, doublés par la gestion commerciale et la comptabilité-finance.
Schema Etude-ERP, CXP, modules-installes - 04-2015Historiquement focalisé sur les transactions d’e-procurement (gestion des demandes et des commandes, des catalogues, des flux logistiques et des stocks, de l’e-facturation etc.), le module achats des solutions intégrées généralistes pâtit probablement de sa couverture insuffisante du processus d’e-sourcing (sélection des fournisseurs, appels d’offres, négociations, etc.), au cœur du métier. Pour autant, les réponses des 757 entreprises participantes, de toutes tailles et tous secteurs d’activité, confirment la position stratégique désormais occupée par la fonction achats et son bon niveau d’informatisation, au moins sur le volet transactionnel.
Pour l’ensemble des modules, les répondants ont attribué la note de 6,35 (sur 10) sur le critère de la satisfaction globale, plébiscitant en particulier la fiabilité. La possibilité d’utiliser des fonctions en mobilité, l’évolutivité et de nombreux aspects liés à l’ergonomie restent perfectibles. L’enquête révèle par ailleurs une domination du mode » on-premise » (80 % des installations) et une relative ancienneté du parc : une large moitié (56 %) des solutions est en place depuis plus de cinq ans, et un gros quart (28 %) depuis plus de dix ans.
En ce qui concerne le déploiement, si le délai est respecté dans près de la moitié des cas, le budget dérape beaucoup plus fréquemment. A noter que plus d’un tiers des répondants indiquent ne pas connaître le coût du projet. Enfin, près de la moitié des entreprises participantes envisagent une évolution de leur logiciel de gestion dans les douze prochains mois, de manière certaine (23 %) ou probable (24 %). Cette évolution portera d’abord sur l’ajout de nouveaux modules ou fonctionnalités, ou un changement de version. Seulement 14 % des répondants mentionnent un remplacement de leur solution.Voir l'article : cliquez ici